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Newsletter GLANN #1
Une passe à poisson au moulin de Pont ar Scoul sur Le Guindy
Cet été, des travaux ont eu lieu sur la rivière du Guindy au lieu-dit Pont Ar Scoul entre Plouguiel et Minihy –Tréguier. Ils ont permis la construction d’une passe à poisson pour favoriser le passage du déversoir qui constitue un obstacle à la migration des poissons. Cette passe est composée de deux rampes et d’un bassin de repos intermédiaire, adaptée à la fois aux passages des plus gros poissons comme les saumons et aux anguilles, civelles et petites espèces en toute période de l’année.
Le Guindy abrite une diversité piscicole composée d’espèces typiques des rivières du Trégor comme la truite, le chabot, la loche, le vairon mais également des espèces migratrices telles que le saumon atlantique, l’anguille européenne et les lamproies marines. Ces espèces, en danger d’extinction pour certaines, ont besoin de remonter la rivière pour s’établir ou se reproduire avant de redescendre en mer réaliser la deuxième partie de leur cycle de vie. Ce passage aménagé à 2 km de l’estuaire est crucial pour le Guindy et son fonctionnement écologique.
Ce projet qui s’inscrit dans le cadre du contrat de bassin versant Jaudy Guindy Bizien Trieux 2023-2025, est le fruit d’une concertation de plusieurs années entre Lannion-Trégor Communauté, maître d’ouvrage du projet, le propriétaire du moulin, l’usine d’eau de Pont ar Scoul, l’Office Française de la Biodiversité et la Direction départementale des territoires et de la mer des Côtes d'Armor. Le bureau d’étude CE3E a assuré la maîtrise d’œuvre de la conception du projet jusqu’à la réception des travaux qui ont été réalisés par l’entreprise La Fosse et fils.
Le coût du projet à hauteur de 200 000 euros est financé par l’agence de l’eau Loire Bretagne (50 %), le conseil départemental des Côtes d'Armor (30%) et Lannion-Trégor Communauté (20 %). Les travaux ont été réalisés par l’entreprise La Fosse et fils, ils ont duré 1 mois et demi.
Lieue de Grève : des échouages d’algues vertes en baisse
Comme chaque année à la période estivale, les algues vertes sont de retour sur les plages de la Lieue de Grève. Depuis 2017, les quantités d’algues ramassées sont en baisse et l’on constate également un raccourcissement de la période de ramassage qui pouvait auparavant s’étendre de début avril à fin novembre.
En effet, la saison 2023 a débuté tardivement sur la lieue de Grève avec les premiers ramassages mécaniques réalisés lors de la première semaine de juillet. D’après le CEVA (centre d’étude et de valorisation des algues), cela peut être notamment dû aux importants vents d’est observés au début de l’été, poussant les algues dans la Baie de Locquirec qui a, pour sa part, connu d’importants ramassages en début de saison.
Ce phénomène dépend de nombreux paramètres difficilement prédictibles (vents, précipitations, ensoleillement), il est donc très compliqué d’estimer les quantités qui s’échoueront sur les plages.
La diminution du volume d’algues ramassées chaque année témoigne que les efforts déployés par les agriculteurs en s’engageant dans le plan de lutte contre les algues vertes ne sont pas vains. En effet, sur le territoire de la Lieue de Grève, plus de 80% des agriculteurs sont engagés.
La coordination du ramassage est gérée par Lannion-Trégor Communauté. En effet, 3 agents s’occupent de la surveillance, de l’organisation et du suivi des chantiers 7 jours sur 7 au cours de la saison afin d’être le plus réactif possible en cas d’échouage. La collecte et le transport des algues sont confiés à des prestataires. Après ramassage, les algues sont entassées en haut de plage pour évacuer l’eau qu’elles contiennent pour être ensuite épandues sur des parcelles agricoles. Cette solution de traitement efficace est moins coûteuse que les plateformes de compostage.
La gestion du ramassage et du traitement des algues vertes représente sur la période 2022-2024 un budget estimatif de 1 650 000€, financé essentiellement par l’Etat avec une part d’autofinancement de LTC à hauteur de 57 000€ et une participation des agriculteurs pour les épandages et de Morlaix Communauté à hauteur de 75 000€.
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Un bon transit…entre la terre et la mer !
La notion de continuité écologique est aujourd’hui au cœur des politiques de restauration de la fonctionnalité des écosystèmes aquatiques. Elle vise à garantir la libre circulation des organismes aquatiques dans leurs milieux et à permettre aux poissons migrateurs d’avoir une fluidité dans leur cheminement entre nos cours d’eau et le milieu marin et inversement... Mais la continuité écologique concerne également la libre circulation des sédiments. En effet, les transferts de sédiments entre le milieu terrestre (cours d’eau) et la mer sont essentiels pour l’équilibre de nos rivières mais aussi de nos espaces littoraux (vasières, plages, dunes, estuaires…). Ces milieux fragiles abritent une quantité d’espèces colossale qui représentent un maillon essentiel dans la chaine alimentaire. Ainsi, les apports d’eau douce vers ces milieux littoraux sont indispensables en terme de maintien des habitats et de croissance de la vie marine (faune et flore), l’eau douce étant près de 100 fois plus riche en nutriments biologiques que l’eau de mer. Dans un contexte de raréfaction de l’eau, la préservation de ce continuum terre mer doit faire l’objet d’une attention particulière notamment sur la nécessité de maintenir des apports d’eau douce de bonne qualité et en quantité suffisante pour garantir la pérennité de nos espaces littoraux et plus largement de nos océans.
Pour aller plus loin :
- https://www.inrae.fr/actualites/equipes-bretonnes-ligeriennes-inrae-lifremer-linstitut-agro-sassocient-mener-recherches-ecologie-au-long-du-continuum-terre-mer
- https://www.seine-aval.fr/actu-consacre-continuite/
L’hiver, saison propice à l’entretien des haies
La saison hivernale approche : c’est la saison idéale pour entretenir nos haies ! Les oiseaux ont quitté leurs nids, donc pas de risque de mettre en péril leur envol. Et une fois que les arbres ont perdu leurs feuilles, il est plus facile d’observer leur silhouette, ce qui permet de bien doser les coupes.
Taille des arbres de haut jet
Pour les grands arbres, appelés arbres de haut jet, comme les chênes et les hêtres, un élagage dans les règles de l’art, jusqu’à l’aisselle de la branche, peut être réalisé.
Il permettra de rehausser le houppier (ensemble de branches situées au sommet de l’arbre) et de préserver les éventuels réseaux aériens (câbles téléphone et fibre) qui se trouvent à proximité.
https://www.megalis.bretagne.bzh/wp-content/uploads/2022/03/De%CC%81pliant_A5_Elagage_6-1.pdf
Gestion des cépées
Pour les essences qui poussent en cépées (bouquets de tiges partant d’une base unique) comme le saule, le châtaignier ou le noisetier, l’ensemble des brins peut être coupé à la base ; cette intervention peut être envisagée tous les 8 à 10 ans, selon la vigueur des souches.
Des solutions de valorisation
Une fois le chantier de taille terminé, le bois coupé peut être débité en bûche pour le chauffage. Et si vous n’avez pas de poêle à bois, pensez au broyeur de branche, LTC peut vous aider.
https://www.lannion-tregor.com/uploads/docs/flyer_broyage_sept2019_ok.pdf
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