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- Environnement - Actualités - le 06.01.2016 -
Nouvel abattoir : un atout pour la filière agricole locale
Mon Agglo
Jusqu’alors géré par la ville de Lannion, l’abattoir communal relèvera du domaine de compétences de LTC en janvier 2016. Le nouvel abattoir, qui doit voir le jour dans les prochaines années, est une ressource primordiale pour valoriser les circuits courts.
Face au besoin croissant de modernisation de l’abattoir actuel, vieux de plus de 100 ans, et son emplacement en centre-ville de Lannion, peu adapté aux réalités quotidiennes de la filière, LTC a réuni pendant 18 mois les différents acteurs concernés (ville de Lannion, Morlaix communauté, agriculteurs, professionnels de la viande, salariés de l’abattoir, etc.) afin de réfléchir à l’élaboration d’un nouvel outil, pérenne et de proximité.
Soutenir l’économie locale
«Cela correspond à notre volonté de soutenir l’économie agricole locale, explique Jean-Claude Lamandé, vice-président de LTC en charge de l’environnement, l’économie agricole et l’aménagement de l’espace rural. L’abattoir est un maillon essentiel de la valorisation des circuits courts, qui sont au cœur de nos actions de développement économique agricole et du plan de lutte contre les algues vertes sur les bassins versants de la Lieue de Grève. Le futur abattoir permettra de maintenir et développer un travail ‘à façon’, c’est-à-dire répondant aux demandes spécifiques des clients. La vente directe aux particuliers en sera facilitée.» En parallèle, une étude, réalisée par le cabinet Blezat, a permis d’identifier la zone d’activités de Beg ar C’hra située à Plounévez-Moëdec, comme étant la plus appropriée à accueillir le nouvel abattoir communautaire. «Située non loin d’un grand axe routier, l’axe Paris-Brest, elle est au plus près de la production, au cœur d’un secteur agricole important. C’est un très bon emplacement pour les clientèles actuelle et future.» Enfin, la question de l’intégration d’un atelier de découpe au sein de l’abattoir a été abordée lors du conseil communautaire. Il pourrait favoriser le développement des circuits courts. «Nous sommes en discussion, a répondu Jean-Claude Lamandé. Nous évaluerons la nécessité et la pertinence d’une installation en fonction des demandes et de la réalité des besoins.»
Validé à l’unanimité, le transfert de compétences de l’abattoir communautaire donne désormais à LTC, dans le cadre de sa compétence en matière de développement économique, les moyens de mettre en œuvre ce grand projet. Sa construction est prévue à l’horizon 2018, «en tenant compte des délais administratifs et de la construction».
Le nouvel abattoir en chiffres
- 1 200 tonnes / an de volumes abattus avec possibilité d’atteindre les 1 500 tonnes contre 1 000 tonnes aujourd’hui
- une surface de 1 400 m² contre 1 000 m2 aujourd’hui
Le point de vue de Yves Le Jeune, agriculteur à Lanvellec
"Pour l’abattoir, être local, multi-espèces, ouvert aux particuliers et artisans, est un avantage. Il est très adapté aux petites structures. On peut y emmener seulement quelques bêtes. Cela favorise la vente directe. Mais il est coincé dans la ville. Les gros camions n’y ont pas accès. Le nouvel abattoir communautaire conservera toutes ces qualités, mais gagnera en accessibilité. Le fait d’être près de la RN12 permettra à des structures avec lesquelles nous travaillons de s’y arrêter. Et nous avons tous intérêt à ce qu’il fonctionne bien, pour que les prix ne soient pas trop élevés, qu’il ne pèse pas sur le contribuable, mais aussi pour garder le tissu artisanal et commerçant du territoire. Le choix du site de Beg ar C’hra laisse espérer que d’autres structures s’installeront pour compléter l’offre. Une salle de découpe serait vraiment utile. Nous en avons tous besoin. Cela permettrait d’avoir un atelier commun, toujours aux normes et mieux outillé."
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