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Lannion-Trégor Communauté
Bât. A - rue Claude Chappe
22300 LANNION

02 96 05 09 00

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-  le 22.11.2024  -

l'Agglo se mobilise contre les violences faites aux femmes

25 novembre

Lannion-Trégor Communauté se mobilise contre les violences faites aux femmes et intra-familiales

Les violences conjugales et intrafamiliales sont aujourd’hui un fait de société majeur, on dénombre chaque année + de 240 000 victimes de violences conjugales dont 96% sont des femmes.
La question des violences envers les femmes est un axe de travail du Conseil Intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) au même titre que les violences envers les enfants et les personnes porteuses de handicap.

La collectivité diffuse des supports et mène des actions
Si les chiffres sont assourdissants en France, ils sont également poignants en Côtes d’Armor où 1882 victimes étaient recensées en 2022 avec une augmentation de 8% constatée en 2023.

Lannion-Trégor Communauté participe à sa hauteur à la prévention des violences faites aux femmes, notamment en mettant à disposition de tout acteur accueillant du public, des supports de communication et d’information :


- La brochure « Et si c’était moi ? » : un catalogue petit format recensant les structures locales et les partenaires mobilisés sur la thématique des violences. Numéros d’urgence, lieux d’écoute, structures de soins…tous les contacts locaux importants y sont consignés pour venir en aide aux victimes.

Consultez ici la brochure : "Et si c'était moi ?"


- Le Violentomètre : un outil permettant de mesurer si une relation est basée sur le consentement mutuel et ne comporte pas de violence. Ce violentomètre aide à définir si une situation est normale ou ne l’est pas.
- Des actions sont également organisées à destination des jeunes par le CIAS, notamment dans les lycées de territoire, afin de prévenir les violences dans les couples de jeunes ou dans l’espace public.

- 4 stages d’autodéfense sont organisés chaque année à destination des adolescentes du territoire pour prévenir les violences envers les femmes. Ces stages sont basés sur la méthode Garance.

 

Une aide au financement du poste d’intervenante sociale

Depuis 2019, Lannion-Trégor Communauté participe au financement du poste hautement important d’intervenante sociale en Gendarmerie et Commissariat (ISCG).  Ce travailleur social exerce ses missions au sein des locaux de la Compagnie de Gendarmerie et du Commissariat de Lannion. L’ISCG a un rôle de facilitateur entre les services de police / gendarmerie, judiciaire et sociaux : elle conseille et oriente, vers les structures adaptées, les personnes en situation de détresse sociale orientées la plupart du temps par les forces de l’ordre.

 

Verbatim de Françoise Nihouarn, conseillère communautaire en charge de la Cohésion Sociale

« Élue féminine en charge du CISPD depuis plusieurs années, je me dois d’exprimer mon point de vue basé sur un constat et non un ressenti. Chaque année, grâce aux actions menées en faveur des victimes de violences conjugales, j’espère voir la courbe des féminicides baisser, mais à chaque 25 novembre, la déception est au RDV, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter… Je le rappelle : « protéger les personnes vulnérables » est une des priorités du CISPD.
Sur notre territoire, les partenaires sociaux sont très actifs pour combattre ce fléau qui engendre des drames intra-familiaux. Aujourd’hui, les victimes (femmes, enfants et quelques hommes) ont une écoute auprès des Intervenants Sociaux dans les Commissariats et Gendarmerie qui les orientent vers d’autres professionnels pour une prise en charge adaptée.  
Il faut également axer les efforts sur l’origine de cette violence, trop souvent liée à l’alcool ou/et aux stupéfiants. Le responsable, que l’on appelle « le bourreau », ne doit pas être écarté de ces actions car sans plainte, sans jugement, sans soin, il recommencera jusqu’à l’acte ultime.

C’est également un fléau mondial, une femme sur trois subit une forme de violence au cours de sa vie. Cela représente plus d’un milliard de femmes dans le monde.
Gardons à l’esprit, que les violences faites aux femmes et aux filles sont une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde.
Il est vraiment temps de crier « ça suffit ».

 

Infos pratiques : retrouver la brochure "Et si c'était moi ?" et le violentomètre dans les lieux recevant du public et dans les lieux de santé.

Pour plus de renseignements, consulter notre page dédiée.